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La biographie du Rev Sun Myung Moon sera bientôt traduite en français et vendue dans les librairies. |
Le Rév Sun Myung Moon, l'un des seuls leaders religieux a avoir développé son mouvement dans plus de 192 nations, créant durant son vivant, des centaines d'associations dans tous les domaines pour amener la paix sur la terre, approche les 91 ans!
Malgré son grand âge il est toujours sur les routes avec son bâton de pèlerin pour nous avertir de l'agenda de Dieu qui s'approche à grands pas! La date que Dieu lui a donnée est le 13 janvier 2013!
Voici quelques extraits de la traduction de sa biographie en français avant sa parution en France.
Malgré son grand âge il est toujours sur les routes avec son bâton de pèlerin pour nous avertir de l'agenda de Dieu qui s'approche à grands pas! La date que Dieu lui a donnée est le 13 janvier 2013!
Voici quelques extraits de la traduction de sa biographie en français avant sa parution en France.
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Entre crainte et inspiration
Au fil des années et la maturité venant, une question m’obsédait : « Que ferai-je quand je serai grand ? » Enclin à observer et à étudier la nature, je songeais à devenir un scientifique. Mais le spectacle tragique des pillages perpétrés dans la population par les autorités coloniales japonaises me fit changer d’avis. La souffrance était telle que les gens n’arrivaient même plus à se nourrir. La voie scientifique, même si elle devait me conduire au prix Nobel, ne me semblait pas la plus appropriée pour sécher les pleurs de la population souffrante.
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sous le joug de l'occupation japonaise |
Je voulais devenir quelqu’un qui tarirait les larmes de leurs yeux et ôterait le chagrin de leur cœur. Quand, allongé dans la forêt, j’écoutais le chant des oiseaux, je me disais : « Il faut rendre le monde aussi chaleureux et tendre que ces chants. Je dois devenir celui qui rendra la vie des gens aussi parfumée que les fleurs. » Sans savoir quelle carrière choisir pour y arriver, j’acquis la conviction que je devais leur apporter le bonheur.
J’avais dix ans quand notre famille se convertit au christianisme grâce au grand-oncle Yun-guk Moon. Il était pasteur et menait une vie de foi fervente. Désormais, je me rendais fidèlement à l’église sans manquer une seule semaine. Si j’arrivais au service un peu en retard, j’avais tellement honte que je n’osais lever la tête. Je ne sais pas ce que j’étais en mesure de comprendre à un aussi jeune âge pour être inspiré à ce point, mais Dieu occupait déjà une place importante dans ma vie. Je passais de plus en plus de temps aux prises avec des questions sur la vie, la mort, la souffrance et les peines de la condition humaine.
Quand la tombe de mon arrière-grand-père fut déplacée, j’en fus témoin, malgré mes douze ans. En principe, seuls les adultes du clan étaient admis dans ces circonstances, mais je tenais tant à voir par moi-même ce que devenaient les personnes une fois mortes. Je finis par persuader mes parents de me laisser les accompagner. Quand la tombe fut creusée et que je vis ses restes, je fus terrassé par le choc et la crainte. Tandis que les adultes ouvraient la tombe dans le recueillement, tout ce que je vis fut un squelette décharné. Il ne restait rien des traits décrits par mon père et ma mère. Je n’avais devant moi que le spectacle hideux d’os blanchis.
Il me fallut du temps pour surmonter le choc visuel des ossements de mon arrière-grand-père. Je me disais : « L’arrière-grand-père devait nous ressembler. Se peut-il que mes parents aussi ne soient plus qu’un tas d’os blanchis après leur mort ? Tout le monde meurt, mais après la mort, est-ce que nous gisons tous là, sans pouvoir penser à rien ? » Je ne pouvais m’extirper ces questions de la tête.
À peu près à la même époque, une série d’événements étranges se produisit chez nous. L’un d’entre eux m’a laissé un vif souvenir. Chaque fois que ma famille tissait une toile, nous retirions les chutes de fil du rouet et les mettions de côté dans un pot de terre jusqu’à ce qu’il y en ait assez pour confectionner une pièce de toile appelée yejang. Cette toile, faite avec toutes ces chutes de fil, servait à confectionner des habits de cérémonie lorsqu’un enfant de la famille se mariait. Une nuit, ces bouts de fil furent retrouvés dispersés sur les branches du vieux châtaignier d’un village voisin. On aurait dit que l’arbre avait viré au blanc. Nous n’arrivions pas à comprendre qui avait bien pu s’emparer des bouts de fil du pot de terre et les porter jusqu’au châtaignier qui se situait à une certaine distance de notre maison, pour les disperser sur l’arbre. On se disait que des mains humaines n’avaient pu faire cela. Tous furent effrayés par l’incident dans le village.
Alors que j’avais seize ans, la mort tragique de cinq frères et sœurs plus jeunes que moi frappa notre famille en une seule année. Il n’y a pas de mots pour décrire le cœur brisé de mes parents après avoir perdu cinq de leurs treize enfants en si peu de temps. La mort semblait se répandre. D’autres membres de notre clan perdirent leur bétail. Une famille perdit subitement une vache jusqu’alors tout à fait saine. Dans un autre foyer, ce furent plusieurs chevaux qui moururent l’un après l’autre. Dans un troisième foyer, sept porcs périrent en une seule nuit.
La souffrance d’une famille semblait liée à la souffrance de la nation et du monde. J’étais de plus en plus affligé de voir la situation misérable des Coréens sous le joug tyrannique du Japon. Manquant de nourriture, les gens étaient parfois obligés d’arracher de l’herbe, l’écorce des arbres et tout ce qu’ils pouvaient trouver à bouillir, pour manger. Il semblait impossible de mettre un terme aux guerres dans le monde.
Un jour, je lus un article de journal évoquant le suicide d’un collégien de mon âge. « Pourquoi est-il mort ? » me demandais-je. « Qu’est-ce qui a bien pu pousser un être si jeune à se tuer ? » Cette nouvelle m’accabla comme si elle concernait l’un de mes proches. Le journal ouvert sur cet article, je pleurais nuit et jour pendant trois jours. Les larmes coulaient et je ne parvenais pas à les réprimer.
Je n’arrivais pas à comprendre cette succession d’événements étranges, ou le fait que des tragédies puissent frapper de braves gens. La vue des ossements de mon arrière-grand-père avait suscité en moi des questions sur la vie et la mort. Poussé par la série d’incidents inhabituels à la maison et dans les parages, je m’accrochais à la religion. À elle seule, la parole de Dieu entendue à l’église ne suffisait pourtant pas à m’apporter les réponses claires que je recherchais. Pour soulager les tourments de mon cœur, je commençai naturellement à m’absorber dans la prière.
« Qui suis-je ? Quelle est mon origine ? Quel est le but de la vie ? Qu’arrive-t-il aux personnes quand elles meurent ? Le monde de l’âme éternelle est-il une réalité ? Dieu existe-t-Il réellement ? Est-Il vraiment tout-puissant ? S’Il l’est, pourquoi reste-t-Il en retrait en voyant la peine du monde ? Si Dieu a créé le monde, a-t-Il aussi créé la souffrance qui y sévit ? Qu’est-ce qui mettra fin à l’occupation tragique de la Corée par le Japon ? Que signifie la souffrance des Coréens ? Pourquoi les êtres humains se détestent-ils, se combattent-ils et se lancent-ils dans des guerres ? » Mon cœur était rempli de ces questions graves et fondamentales. Nul ne pouvant me répondre aisément, ma seule option était de prier. La prière m’aidait à trouver un réconfort. Quand je confiais à Dieu les problèmes angoissants que j’avais sur le cœur, ma souffrance et ma peine se dissipaient complètement et mon cœur retrouvait le calme. Je passais de plus en plus de temps à prier et finis par prier constamment toute la nuit, jusqu’à vivre enfin une expérience rare et précieuse où Dieu répondit à mes prières. Ce jour restera le souvenir le plus cher de ma vie, un jour que je n’oublierai jamais.
Ce fut la nuit qui précéda Pâques, l’année de mes seize ans. J’étais sur le mont Myodu, priant toute la nuit et implorant Dieu de me répondre. Pourquoi tant de souffrance et de désespoir dans le monde qu’Il avait créé ? Pourquoi le Dieu omniscient et omnipotent laissait-Il le monde dans un tel état ?
Que pouvais-je faire pour mon pays et sa situation si tragique ? Je fondis en larmes en répétant ces questions sans répit.
À l’aube du matin de Pâques, alors que j’avais passé toute la nuit en prière, Jésus m’apparut. Ce fut en un éclair, comme une rafale de vent, et il me dit : « Dieu est profondément affligé par la souffrance humaine. Tu dois accepter une mission spéciale sur la terre liée à Sa providence. »
Que pouvais-je faire pour mon pays et sa situation si tragique ? Je fondis en larmes en répétant ces questions sans répit.
À l’aube du matin de Pâques, alors que j’avais passé toute la nuit en prière, Jésus m’apparut. Ce fut en un éclair, comme une rafale de vent, et il me dit : « Dieu est profondément affligé par la souffrance humaine. Tu dois accepter une mission spéciale sur la terre liée à Sa providence. »
Ce jour-là, je vis clairement le visage accablé de Jésus. J’entendis distinctement sa voix. À la suite de cette manifestation de Jésus, mon corps fut pris de spasmes violents, tel le feuillage d’un tremble secoué par un fort coup de vent. J’étais tout à la fois pétrifié d’une peur à en mourir et pénétré d’une gratitude à en exploser. Jésus exprima clairement la tâche que je devais accomplir. Ses paroles étaient extraordinaires, il parlait de sauver l’humanité de la souffrance et d’apporter de la joie à Dieu.
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Rev Sun Myung Moon à 16 ans, après sa rencontre avec Jésus, date où sa vie a complètement changée! |
Spontanément, je répondis : « Je ne peux pas faire cela. Comment pourrais-je le faire ? Pourquoi me confierais-tu une mission avec un tel enjeu ? » J’étais vraiment effrayé. Voulant, en quelque sorte, me dérober à cette mission, je m’accrochai au bas de son vêtement et sanglotai désespérément.
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